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Baptème sans concession (1ère partie)...

Le désir, l'envie pour ne pas dire le besoin de me sentir et me faire femme est venu à moi tardivement. Pourtant, aussi loin que je me souvienne, mes nuits ont été peuplées d'un imaginaire débridé qui me faisait me glisser, me transposer et me vivre comme une chair dédiée aux plaisirs de celles et ceux qui me les imposaient contextuellement parlant.

J'étais très jeune, cela ne relevait pas d'actes sexuels purs et durs, mais d'ambiances, de situations que j'étais amené à vivre, à assumer pour ne pas dire subir. J'étais chaque nuit enlevé, séquestré, assujetti par ma propre imagination déjà débridée. Je me retrouvais quasi toujours dans la peau, seul ou accompagné de filles de mon âge, du sujet, de l'objet, de la chair qui était incarcérée, enlevée, entravée, exhibée, louée, vendue, assujettie aux volontés et aux plaisirs contraignants et déviants mais jamais douloureux. Nos bourreaux étaient des adultes, mais la sexualité dont il y était question était vue sous l'angle du jeune garçon que j'étais. Alors que ces films n'existaient peut-être encore même pas dans l'imaginaire de leurs réalisateurs, J'étais déjà plongé dans des univers oscillant entre "Orange Mécanique" et les ambiances sulfureuses d'Hamilton, "Emmanuelle" "50 nuances...", "Manara"... Mû et réduit à l'état d'une chair de laquelle il était attendu dévouement et soumission.

Cela pourrait faire l'objet de récits ultérieurs...

C'est donc après quelques décennies d'une vie normale et rangée d'homme hétéro, qu'assez naturellement, dès lors que les circonstances de la vie me l'ont imposé autant que permis et offert... qu'il m'est apparu évident qu'il fallait que je me concrétise en la femelle que j'avais désincarnée au fil des ans.

Peut-être à l'inverse de mes consoeurs, je me suis d'abord offert à des hommes dans la peau d'un homme docile, passif et dévoué sexuellement... Contrairement à certains hommes qui se prétendent hétéro en consommant de la trav ou de la trans, ou à l'inverse, qui se travestissent pour ne pas s'avouer homosexuel ou bisexuel, il m'importait de savoir si je pouvais honorer l'homme pour ce qu'il est dans ma peau bilogique. C'est comme cela que j'ai réalisé et compris que ma satisfaction passait plus par ma contextualisation dans ma peau de chair à plaisirs indépendamment du genre de la personne que j'étais amenée à satisfaire que par l'acte sexuel associé à mon statut d'homme biologique. Je me donne et me consacre autant aux étalons surtestostéronés qu'aux femmes phalliques ou à celles désireuses de la douceur et de la féminité de l'homme fait femme. Donc, même munie d'une queue, il ne me sert pour l'essentiel que de clitoris. C'est du mons mon postulat car une fois féminisée, je perds cérébralement toute référence à ma physiologie et ma biologie masculines et je le revendique; loin de moi l'idée qu'une travestie soit encore en mesure de manifester des élans masculins dans ses comportements, ce qui, dit en passant, ne m'empêche pas parfois de bander, voire de jouir... mais c'est l'exception; Je jouis désormais plus naturellement par la sodomie qui m'est pratiquée que par toute autre forme de jouissance, quand bien même elle s'exprime par des éjaculations quand elle se produit.

Et c'est au travers de ce parcours initiatique que j'ai dû constater que plus que mon plaisir sexuel, je trouvais ma satisfaction dans le fait d'assumer ce qui était attendu de moi, et qu'à ce titre, il me fallait passer le pas de la féminisation pour mieux être femélisé... Il s'est agit de me mettre en position de satisfaire ce que nombre d'hommes apprécient chez une femme sans le trouver : offrir de la féminité même si celle-ci est assortie d'un gros clito ou d'une petite queue, mais une féminité assortie d'une aptitude à s'abandonner corps et âmes aux pulsions animales de l'homme en rut gavé de testostérone, à sa libido non assouvie ou à son imagination débordante, sans avoir à se soucier des inhibitions, à priori et limites qu'une femme biologique peut lui opposer.

Il m'est devenu impérieux d'incarner cette femelle là !

J'ai donc commencé à m'épiler de plus en plus, jusqu'à assumer le fait de faire disparaître toute forme de pilosité sur mon corps. En parallèle, je me suis confectionnée une garde-robe intime pour commencer, mais il m'est vite apparu incontournable que je voulais me faire vivre au-delà de relations entre 4 murs... et que m'assumer devait passer par sortir de chez moi en public en femme affichée, (ce qui s'avérera plus dur que de me présenter comme une femelle, une pute ou une salope dans des contextes ad hoc...) et en femelle outrageusement sexy lorsque les contextes l'imposeraient.

Cela ne s'est pas fait du jour au lendemain mais en quelques mois, après avoir appris à me crédibiliser, notamment en me filmant et en me prenant en photos; j'ai apprivoisé et accepté cette nouvelle image de ma personne... Il était temps que je me fasse vivre !

Après quelques expériences de sortie solo; je me suis mise à passer des annonces pour jauger du succès de ma transofrmation. J'ai appris à, déjà virtuellement, trier le bon grain de l'ivraie... Jusqu'à ce qu'un homme me contacte en affichant son désir de consommer de la travestie. Sans détour, il me dit souhaiter trouver une femelle disposée à s'offrir dans le cadre d'une joute qu'il envisage d'organiser... Il souhaite que je me présente en femme-femelle et que je me mette à disposition une petite journée durant au service des plaisirs de complices qu'il aura convié...

Emoustillée à l'idée de me confronter à mon véritable statut autant que terrorisée à l'idée de ce qui pouvait m'attendre, n'ayant pas la moindre idée de ma capacité à gérer et à assumer un tel contexte, je fus néanmoins désireuse de tenter l'expérience, qui aura le mérite de  me fixer sur ma véritable identité... Je donnai donc suite à la proposition qui m'est faite.

Rendez-vous est pris et j'ai donc ordre de venir à 150 km de chez, moi totalement apprêtée, dans un look de femme-femelle. Le challenge est énorme. C'est la première fois que je m'éloigne ainsi de chez moi en femme dans un look sexy de surcroît. je suis vêtue d'une robe coktail moulante noire, hyper courte, de bas fins, d'une paire d'escarpins gris à semelles compensées et à talon de 12 cm... totalement épilée, maquillée, perruquée, avec bracelets et boucles d'oreille. Seuls les ongles font défaut à ma panoplie de femme assumée; à l'époque je n'avais pas encore intégré cette nécessité; lacune corrigée depuis bien entendu... Seul un manteau de cuir noir cache le côté ostensiblement sexy de mon look...

Je n'ai aucune idée ni du cadre, ni du déroulement, pas plus du nombre et du profil des protagonistes. Je sais juste que l'hygiène sera la règle, que ma santé sera respectée et qu'aucune douleur ne me sera faite.

J'ai eu tout loisir de fantasmer sur les conditions de ce qui m'attendait avant la date fatidique due rendez-vous pendant les jours précédents, en m'apprêtant (ce qui prend quelques heures) et pendant toute la durée du trajet... sans pouvoir mettre de côté les doutes liés à ma capacité de gérer et de retirer in fine une forme de satisfaction à être livrée ainsi...

Le trajet se passe somme toute bien; j'ai même pris le risque de demander mon chemin avec une voix et une attitude des plus féminines sans tomber dans le pathos du moins je l'ai espéré.

Arrivée à destination, il me faut marcher 200 m. en pleine ville pour me rendre à l'adresse. Sac à main au bras, baise-en-ville sur roulettes me suivant tenu par l'autre main, je déambule en me concentrant pour conserver un maintien et une démarche féminine.

Monsieur m'accueille, il m'embrasse pour me saluer. Il est corpulent et très masculin. Il déclare sa satisfaction de me voir assumer le rendez-vous et complimente la marchandise en palpant ma croupe. Il me précède et je le suis vers ce qui sera mon lieu de perdition.

Il s'agit d'un local aménagé en une chambre de passe... avec un grand lit, commode de maquillage, un miroir, wc et douche attenants...

Monsieur me sert un café et me parle un peu de qui il est, de son approche du libertinage, des hommes qu'il a pu convier... il ma parle d'une quinzaine d'hommes... là ! je défaille car je n'ai jamais été confrontée à cela; tout au plus ai-je assumé quelques sodomies successives dans un sauna en homme-femelle. Je m'étais imaginée une demi-douzaine d'étalons en rut, ce qui me semblait déjà fort honorable... Il ne me laissa pas le temps de gamberger plus longtemps sont portable à la main, il m'attire sur le lit...