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Soubrette en service et au service 

Madame et Monsieur, de complices d'un soir, devenus amis à qui j'aime me livrer, m'abandonner et servir pour ce que je suis... étaient entrés en relation avec un complice qui, comme eux, apprécie le fait de recevoir, sait le faire et organise des soirées conviviales. Il était selon eux au bénéfice de cet autre point commun : celui d'apprécier l'univers de la féminisation.

Au sein de leur couple, depuis que cette féminisation s'était immiscée dans leur intimité par un défi initial, c'est Madame qui encourage vivement Monsieur à se travestir. Il devient à chacune de ces occasions Julia... et Madame l'encourage et le pousse à assumer son inclination pour les choses féminines pour son plus grand plaisir et celui de Julia. Ils s'y adonnent avec gourmandise, raffinement et grand plaisir, au point d'avoir fait de cette dimension le point d'ancrage de leur libertinage... Vous imaginez combien cela m'a ravie que d'avoir eu l'occasion de leur plaire et de savourer leur compagnie aussi délicate que décomplexée lors de nos trop rares précédentes rencontres...

Ce que Madame et Julia ne savaient initialement pas, c'est que je devais à leur galant contact de m'avoir donné l'opportunité de me dédier et me livrer à l'une de mes premières expériences de féminisation complète chez lui... enfin chez elle, puisque c'est dans sa seconde peau qu'elle m'avait suggérée que nous nous rencontrions... Béa n'en était pas à ses débuts en la matière. Il lui arrivait occasionnellement, et de longue date, de recevoir des amis sensibles, tout comme elle, aux charmes de la bisexualité féminisée.

Béa aime et sait recevoir; fine cuisinière, épicurienne, elle apprécie que de faire partager les soirées conviviales qu'elle met sur pied; soirées faites de saveurs salées et sucrées, de fins échanges verbaux et buccaux, accompagnés de bons nectars...

C'est en échangeant sur une telle perspective et leurs goûts conjoints que l'idée d'organiser une soirée conviviale chez Béa leur est venue. Et c'est en parlant du contexte souhaité de cette soirée que Madame et Monsieur ont parlé de mon existence à Béa... qui leur a, en retour dit à quel point, elle me connaissait...

J'ai donc eu pour instruction de m'apprêter de la façon la plus féminine qui soit. J'ai opté pour une robe coktail courte moulante, partiellement brodée, sur les épaules et les bras avec un profond dos nu. Je me suis mise en rousse comme ils aiment à me voir, maquillée, poudrée; les ongles des pieds et des mains d'un rouge profond assorti à mon rouge à lèvres, un grand collier or plongeant sur la robe venant agrémenté le côté bcbg attendu. Mes jambes gainée de bas résille, ajoutait une touche incontestablement sexy (hihi...), côté souligné par des escarpins ouverts à haut talons fins; les finitions étant assurées par un bracelet, une montre de femme et des boucles d'oreilles tombantes...

Ces trois-là savent qu'une fois apprêtée et transformée, contrairement aux hommes de tout bord, je me vis totalement dans ma seconde peau, en femme tout le temps, en dedans comme au dehors, en public comme en privé, et en femelle quand on me veut de la sorte... ma bouche, ma langue, mon intimité de femelle et les rondeurs qui lui sont associées ne sont pas en option, ce qui l'est par contre, c'est tout ce qui peut me ramener à mon statut masculin... mon clito n'est pas insensible, tant s'en faut, mais il n'est dans ce contexte de loin pas l'attribut mâle que certains aimeraient me voir brandir telle une preuse chevalière... il est mon clito et on en joue comme tel... D'autres au contraire, m'apprécient pour cette aptitude à me muer en la contrepartie la plus féminine possible, sans concession tant comportementale et cérébrale que physique et sexuelle..., de celle qui leur permet de m'intégrer librement à leur univers libertin et fantasmatique, selon leurs désirs et leurs envies, sans se soucier de comment ou jusqu'où ils peuvent me considérer comme femme ou/et femelle.

Dans cette peau, je ne peux en conséquence me concevoir dominante, étant donné qui je suis, et n'ayant aucun compte à régler avec les deux genres de la nature humaine, je fais tout pour incarner celle qui apporte et se donne... et cela m'offre une grande satisfaction cérébrale que d'être objectivement désirée et ressentie de la sorte autant que considérée comme telle à satisfaction et sans concession. Donc oui, je suis une femme docile, une femelle soumise selon les contextes dans lesquels on voudra me plonger.

Et c'est le cas de Béa, de Madame et Julia qui savent me considérer, m'apprécier et m'utiliser ainsi. Enfin !, quand je dis ainsi, je parle surtout de la femme docile, un tout petit peu de la femelle... quand bien même, il leur est acquis que je leur suis totalement soumise et que leurs fantasmes de me soumettre sont bien vivants, ils, enfin elles... ne se sont pas données jusqu'ici l'occasion ou les moyens de me mettre à l'épreuve de cette appartenance-là. Ces personnes, à haute valeur ajoutée, sont tellement respectueuses qu'elles doivent imaginer ne pas avoir ce droit que de me soumettre et me rendre uniquement tel le prolongement de leurs fantasmes non encore asouvis... 

Tous... enfin toutes acquises au fait de celle que je suis, et de mon envie affichée d'avoir à me vivre au service de leurs plaisirs, l'idée leur est donc venue de me convier aux fins d'assurer le service à table et autour de la table et rendre ainsi plus facile et agréable ces moments de convivialité dès avant l'apéro et jusqu'à la fin de cette soirée... Il prévoyèrent pour loccasion de convier un autre couple d'amis très conviviaux dont Madame et Julia avaient fait connaissance peu de temps auparavant et qui se vivaient selon les mêmes modalités.

Je fus donc conviée à me rendre chez Béa en avance, apprêtée sans défaut, en arrivant discrètement pour ne pas éveiller la curiosité éventuellement malsaine du voisinage... ce que je fis avec la plus grande attention. Et d'attention il en fût déjà question dès le départ de mon appartement... Habitant un grand immeuble dont la récente rénovation a permis de l'équiper d'un nouvel ascenseur, avec une fonctionnalité fort gênante pour celle que je suis une fois apprêtée... il s'arrête désormais à la demande à chaque étage lorsqu'il est appelé en cours de route... La perspective de me trouver nez à nez avec du voisinage me fit descendre à pied en baskets... et m'éclipser à la voiture, dont la place de parc se trouve en face de l'allée au pied l'immeuble en me demandant avec angoisse si quelqu'un regardait par la fenêtre celle qui se dirigeait et entrait dans cette voiture habituellement occupée par un homme... pfff...

Béa m'accueillit presque totalement apprêtée, ravie de me voir arriver toute féminine, et avec son savoir vivre sans faille, me complimenta sur mon look. J'en fus toute flattée et me réjouis de la perspective d'être désirable et désirée...

Madame et Julia devant arrivés peu après, je m'enquis aussitôt de ce que Béa souhaitait de moi en cuisine et tout au long de la soirée, tant comportementalement parlant qu'à l'égard de l'apéro et du repas pour que tous, euh... enfin toutes... puissent apprécier et jouir de ces moments au mieux...

Comme à son habitude, Béa avait déjà passé une bonne partie de la journée à faire les courses et à cuisiner de nombreuses petites choses... des miniardises aux desserts en passant par le menu, tout était fort avancé. Elle me mit au parfum de ce qu'elle attendait de moi en m'indiquant où se trouvait quoi et dans quel ordre et à quels moments faire le service des différents plats et des vins. Même la table était déjà dressée... ne restait plus qu'à amener les verres au salon pour l'apéro, dresser les dernières miniaradises. Béa alla finir de s'apprêter pendant que je m'attelais à ces derniers préparatifs.

Elle revint vêtue maquillée délicatement, sous une perruque cheveux naturels blond foncé avec des reflets roux, d'une robe coktail noir, de bas soutenus par des porte-jarretelles et de botines amplement repliées au-dessus des chevilles du plus bel effet.

Ding-Dong... Madame et Julia arrivèrent. Il m'appartint d'aller les accueillir...

Bisous... Je les défais de leurs manteaux, reçois les bouteilles qu'ils ont eu la délicatesse d'amener et un dessert de surcroît préparé par eux... Toujours aussi dévoués à rendre les (déjà bonnes) choses encore plus agréables Madame et Julia...